CIe le talon
rouge
Surnommé un jour "concierge de la tour de babel" par Julos Beaucarne: ce surnom abrégé en « le babel » lui est resté. Caché sous son chapeau, ses lunettes noires, il ne se veut que « le babel ». Maintenant qu’il travaille avec la Compagnie du Talon Rouge (Strasbourg), en tant que « cabinet de Lecture et auteur », il ajoute donc « le babel du Talon Rouge ».
On sait de lui :
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Son genre : humain
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Son sexe : masculin
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Son goût pour le tabac et le houblon, ce qu’il appelle son « homéopathologie ».
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Sa capacité à écrire des poèmes
Sans doute très diplômé, côté Humanités, il se dit troublé par le classicisme jusqu’aux héritiers d’Andy Warhol. Il ne se soigne pas : toujours obsédé textuel. Conscient de la crise du livre, il publie une partie de son travail poétique en ligne. Un recueil de poésie a été publié aux éditions de la Petite Vague (Les Amours Post-Industriels). On peut entendre ses textes lus par le Talon Rouge (Strasbourg). Il se murmure qu’il publierait bien d’autres choses, très savantes et sérieuses, mais sous un autre nom. Mais, ce qu’on dit…
Prenant les chemins de traverses des différents styles poétiques, comme un viatique, il fouille dans l’aujourd’hui des mots, le maintenant des choses, l’ici de l’émotion, pour trouver un toujours fugitif.
Il se résume finalement à :
« Et à ce jour, consanguin de toutes choses »
Pourquoi tant de mystères ? Parce qu’après tout, rester dans l’ombre, c’est Homère qui a commencé, et parce qu’une « persona », ce n’est qu’un masque de théâtre antique, porté même le cinquième acte, celui de la catastrophe.